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Article
26 nov 2013
Dans la plupart des maisons de retraite, la composition des menus, l’heure et le lieu des repas, le choix de sa place à table sont imposés aux résidents. Or, l’acte alimentaire ne se résume pas à la satisfaction d’un besoin physiologique. Au-delà du contenu sensoriel et nutritionnel de l’assiette, la dimension « plaisir » d’un repas peut aller du plaisir à cuisiner pour soi ou pour les autres, à la décoration de la salle à manger, à la façon dont les plats sont présentés, jusqu’au plaisir de le partager avec d’autres.
La sélectivité alimentaire peut être définie comme la propension d’un individu à rejeter de nombreux aliments, y compris des aliments considérés comme familiers dans sa culture (c’est ce que le langage populaire désigne par l’expression « être difficile pour son alimentation »). Si la sélectivité a été bien étudiée chez les enfants, son impact sur le statut nutritionnel des personnes âgées reste largement méconnu.
L’âge s’accompagne d’un déclin des capacités chimio-sensorielles, c’est-à-dire de la capacité à percevoir une odeur ou une saveur. Toutefois, cette diminution moyenne cache une grande variabilité interindividuelle. Afin d’explorer l’existence de différents patterns d’altérations chimio-sensorielles au sein de la population âgée, 559 personnes de plus de 65 ans ont effectué des tests gustatifs et olfactifs mettant en jeu des processus allant d’un bas niveau de traitement à un niveau élevé (détection, discrimination, catégorisation).
21 oct 2013
Une consommation excessive d'aliments gras, salés ou sucrés est nuisible à la santé. Même si elles sont entendues du public, les recommandations nutritionnelles visant à éviter ces comportements à risque restent partiellement suivies ; certainement en raison du plaisir procuré par la consommation d’aliments gras, salés ou sucrés. L'épidémiologie propose des méthodes fondées sur des questionnaires pour repérer de telles surconsommations, mais il n'existe pas, jusqu’à présent, d'outil pour mesurer, de façon quantitative, l'attirance liée au plaisir que donnent ces catégories d’aliments gras, salés ou sucrés. Ainsi, le projet EpiPref, financé par le département Alimentation humaine et l'ANR, avait pour objectif de créer des outils de mesure de cette attirance vis-à-vis des sensations de gras, salés ou sucrés, mais aussi de l’exposition à ces sensations due au régime alimentaire du sujet. Le projet a ensuite appliqué ces outils à de larges cohortes de sujets afin de mieux comprendre les liens entre les préférences pour le gras, le salé et le sucré, les expositions à ces sensations et les comportements alimentaires. Le projet a fait l'objet d'une restitution le 12 novembre 2013.
17 oct 2013
L'alimentation fait partie des nouvelles pistes de recherche pour agir de façon préventive sur le vieillissement cérébral. Il s'agit d'un enjeu de santé publique qui permettrait de retarder la dépendance des personnes âgées dans notre société. Dans ce cadre, le projet NUTRIMEMO vise à mettre au point des produits nouveaux permettant l'amélioration de la mémoire et la prévention du déclin cognitif des seniors.
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